


L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS À DAKAR, APRÈS UNE ALERTE À LA BOMBE DANS SES LOCAUX
«Par excès de prudence, nous avons évacué l’Ambassade en raison d’une suspicion de sécurité», selon un officiel les activités de l’ambassade des USA sise aux Almadies, ont été perturbées, hier, par une alerte à la bombe. Des informations parvenues à la rédaction signalent que tout se déroulait normalement lorsque vers 12h 30, l’alarme a
sonné. Le personnel et les visiteurs ont alors été sommés de quitter les lieux, le temps d’y voir clair, suite à une alerte. Aussitôt, tous ceux qui étaient sur les lieux ont été évacués et installés dans l’arrière-cours des locaux de l’ambassade des
USA, deux heures durant. Et ce, avant d’être invités, vers 15 heures, à rentrer.
L’ambassadeur, absent du territoire, ses proches collaborateurs ont confirmé la menace. Mais, ils disent avoir pris la menace au sérieux pour la sécurité de tous ceux qui se trouvaient dans les locaux de l’ambassade. «Assurer la sécurité de notre personnel et de nos visiteurs à l’Ambassade des Etats-Unis est notre priorité absolue.
Aujourd’hui, par excès de prudence, nous avons évacué l’Ambassade en raison d’une suspicion de sécurité, résolue depuis, avec l’aide de nos partenaires sénégalais. L’Ambassade a repris ses activités normales».
Le service a repris officiellement ses activités depuis 16 h 30 après que les agents de la cellule anti-terroriste ont fini leur inspection, informent des sources de Vox Pop. Toutes choses qui font croire que c’était une fausse alerte. La preuve en est qu’une note d’information a été envoyée aux membres du personnel afin de les tenir informer que «la situation est revenue à la normale et que
le service peut reprendre». Cela, sans aucun détail supplémentaire.
En attendant, on peut dire que tous les regards sont tournés vers le Front Office ou le bureau de presse de ladite structure diplomatique, deux structures les mieux indiquées pour donner plus de détails sur ce qui s’est passé. A ce sujet, d’ailleurs, des informations émanant de nos confrères de PressAfrik ont fait état de la découverte sur les lieux de «deux colis suspects».
Youssoupha MINE

Coucou revoilà Kemi Seba qui s’écrie «Stop au pion (SMS)». «(SMS), toi le pion de la Françafrique, tu n’es pas juste l’adversaire de l’opposition (sunugaalienne). Tu es l’ennemi de toute la jeunesse africaine qui aspire à sa souveraineté. Chaque fois que tu vas tenter de restreindre les libertés des défenseurs de la souveraineté au (Sunugaal), ce seront les entreprises françaises qui recevront les visites de courtoisie de la part de citoyens africains qui veulent juste l’ultime décolonisation de nos pays», écrit-il. «Soutien au camarade Ousmane Sonko, à mon frère Barthelemy Dias et à toutes celles et ceux qui ne veulent plus que le Sénégal soit une des capitales du système neocolonial».

Elle avait été accusée d’avoir balancé une grenade lacrymogène qui a atterri sur un tas de matelas qui a consumé un jeune infirme qui y était soit caché soit couché. Les témoins y ajoutant moult détails. Seulement, la police en a une autre version. «Ce vendredi 17 juin 2022, au cours des manifestations, un corps sans vie d’un individu de sexe masculin non encore identifié, a été découvert au quartier Bop, près de la Mosquée Massalikoul Djinane.
Details
PASTEF/les Patriotes a connu, hier, une grosse perte avec la défection de son Secrétaire général de Ndakaaru, par ailleurs coordonnateur de PASTEF dans la commune de Biscuiterie. Dans une lettre adressée à Sonko et Cie, Doudou Mané, puisque c’est de lui qu’il s’agit, conjugue, désormais, son compagnonnage avec l’édile de la ville de Ziguinchor au passé. Une lourde perte pour Pastef et Ousmane Sonko. « Chers frères et sœurs patriotes, j’ai décidé de me retirer de mes responsabilités à PASTEF. Mon combat pour la démocratie se poursuit et ce ne sera pas seulement contre la politique de (SMS). Nous ne devons plus accepter certaines façons de faire de la politique », indique-t-il.
Le désormais ex-SG de PASTEF Ndakaaru d’ajouter : « La meilleure façon de faire avancer une organisation, c’est d’accepter les critiques et remarques des autres, surtout lorsqu’elles sont objectives. Avoir une opinion autre, ne doit pas créer de l’animosité, ni de l’antipathie entre collaborateurs. J’ai le choix d’être libre et de continuer à suivre mes convictions, il ne faut surtout pas accepter du n’importe quoi, sinon l’histoire se répétera ». Ensuite, il a dit « courage au président Sonko », soulignant que « tout le monde n’est pas comme lui à PASTEF ». « Il aura beaucoup à faire. Na niu defarat su niu djiko yi, les postes, les responsabilités ne sont qu’un moyen de faire avancer une organisation », conclut Doudou Mané.

« Après avoir confessé l’incompétence de sa coalition en matière électorale, dénigré et insulté toutes les couches de la population, Ousmane Sonko a franchi allègrement le Rubicon. Ce dernier dérapage sur la Casamance, partie intégrante de notre cher Sénégal, est de trop ». Ces propos émanent du maire de Keur Madiabel. Pour Abdoulaye Diatta, « personne n’est dupe ! Son agenda n’a rien à voir avec la consolidation de la démocratie, ou d’un Etat de droit, encore moins pour un développement harmonieux du Sénégal ».
…Tire sur Ousmane Sonko
Toujours d’après cet allié du chef de l’Etat, « les motivations de cet antidémocrate primaire, relèvent de fantasmes surréalistes forgés dans un égoïsme surdimensionné ». « D’ailleurs, Sonko n’a rien fait de plus que moi en faveur des populations de cette belle région dont je suis originaire, meurtrie par un long conflit qui touche à sa fin. Alors, chers concitoyens, il est grand temps d’arrêter les stratagèmes de cet escroc. Plus tard, ce sera trop tard! », martèle Abdoulaye Diatta. Selon lui, « il n’est pas recommandé de différer un combat inévitable. C’est toujours au profit de l’adversaire ».

Saliou Dieng, Secrétaire national chargé des structures et des mouvements de soutien du Parti démocratique sénégalais a organisé une réunion avec les mouvements de soutien Rimka ibn Waw Waxeet Wade, hier à la permanence du PDS en présence de Mamadou Lamine Thiam. Selon Saliou Dieng, «l’objectif de cette rencontre d’aujourd’hui, c’est le mouvement de soutien de (Rimka) Wade qui s’est réuni pour préparer les élections présidentielles de 2024. Nous sommes plus que jamais déterminés pour montrer notre soutien au Président (Rimka) parce que c’est lui qui pourrait changer le Sénégal, c’est l’homme de la situation». Il rassure que «(Rimka) est plus que jamais déterminé à diriger le Sénégal, c’est pour cela que nous avons organisé cette rencontre avec les mouvements de soutien au Président (Rimka) pour leur assurer que Karim sera bientôt de retour».
En outre, Saliou Dieng précise que «depuis son emprisonnement jusqu’à son exil, (Rimka) revendique toujours ses droits. Il a été arrêté injustement, emprisonné injustement, libéré nuitamment dans des situations que vous ignorez. Donc (Rimka) demande à ce qu’on révise son procès, il est blanc comme neige». Selon lui, «cette mobilisation que vous voyez aujourd’hui, montre que les mouvements de soutien à (Rimka) Wade sont plus déterminés, plus engagés pour mener la bataille de 2024. Les Sénégalais sont fatigués, et les Sénégalais attendent le sauveur (Rimka) Wade». Au Sunugaal aujourd’hui, se désole-t-il, «ce qui justifie cette violence, c’est l’absence de démocratie, la libre expression des citoyens. Les gens ne peuvent pas exprimer leur ras-le-bol». C’est selon lui pourquoi ils versent dans la violence.
«C’est le seul moyen qui existe pour faire exprimer ses sentiments. Au temps de (3W), jusqu’à la Place de l’Indépendance, des manifestations étaient autorisées. Mais maintenant même organiser la manifestation à l’entrée de chez vous, on vous l’interdit. (SMS) n’a qu’à libérer les (Sunugaaliens) et se libérer lui-même en quittant avant 2024». Revenant sur l’alliance entre Wallu et Yewwi, il explique «cette alliance stratégique entre dans le cadre d’une coalition pour faire quitter (SMS) en 2024, parce qu’avec cette alliance stratégique, nous pourrons récupérer les 112 députés au niveau des départements. Le PDS dans la coalition Wallu gère 20 départements, Yewwi aussi gère le reste des départements où il avait une marge de manœuvre par rapport à la coalition Wallu. Compte tenu de la situation actuelle, nous sommes en train de nous organiser pour voir comment est-ce qu’on peut avoir le maximum de députés pour imposer une cohabitation à (SMS) avant 2024».

Une grande marche annoncée à Ziguinchor vendredi
Après les manifestations non autorisées de vendredi, qui ont occasionné 3 morts, des blessés et plusieurs arrestations, les membres de coalition Yewwi Askan Wi de la Casamance comptent remettre ça vendredi à Ziguinchor, ont-ils annoncé dans les réseaux sociaux. Motifs invoqués : une protestation contre le rejet de leur liste de titulaires aux Législatives du 31 juillet 2022 et une «3e candidature de Macky Sall». «Grande marche (à) Ziguinchor, vendredi 24 juin à 15 heures. Pour la validation de la liste de Yewwi Askan Wi et contre la 3e candidature de Macky Sall», ont-ils publié dans les réseaux sociaux, précisant que l’itinéraire est le même : du terrain Jatir de Lyndiane au rond-point Aline Sitoe Diatta.
La région de Ziguinchor a payé le plus lourd tribut des manifestations réprimées par les Forces de défense et de sécurité avec deux de ses fils tués à Bignona et à Ziguinchor, selon des responsables de PASTEF. Il s’agit de Abdoulaye Diatta et de Idrissa Goudiaby, «appelé par ses intimes Karamo Goudiaby… Il est chauffeur de profession conducteur de taxi appartenant à Mme Aris», a-t-on appris de son portrait dressé par le coordonnateur provisoire communal PASTEF Ziguinchor, Abdou Sané. «Le défunt a succombé des suites de ses blessures après avoir reçu une balle à l’intérieur d’un atelier de menuiserie métallique en face de mon domicile…les traces de sang malgré leur recouvrement par du sable restent visibles», a-t-il ajouté. Le ciel de Ziguinchor était noir de fumée, vendredi, signe des multiples foyers de tensions difficiles à maîtriser par les forces de l’ordre. Les manifestants sont restés dans les rues jusqu’après 22 heures, selon des rapports.

Le cours magistral de Bathily à la génération actuelle
Le professeur Abdoulaye Bathily a écrit ses mémoires : «Passions de liberté», dont la présentation, avant-hier, a réuni d’éminents intellectuels autour d’un panel. Un ouvrage qui parait dans un contexte politique national très agité à quelques semaines des Législatives.
«Ma vie individuelle n’a pas en réalité de sens, si elle ne peut pas servir à la collectivité», s’est ainsi exprimé le professeur Abdoulaye Bathily, lors de la cérémonie de présentation de son ouvrage «Passion de liberté». Une des raisons qui aurait probablement amené l’historien et homme politique à rédiger ses mémoires
«Passion de liberté» est un condensé de décennies de vie qui retrace l’itinéraire de l’homme Abdoulaye Bathily. Au-delà de son enfance dans son Tuabou natal, dans le Bakel, et de sa carrière internationale, l’auteur a voulu aussi, à travers les «années épiques» de la lutte estudiantine, syndicale et politique, apporter, comme il le souligne, «(sa) part d’expérience à la jeune génération, une contribution à l’évolution de (la) société».
«Comment pouvons-nous admettre qu’il serait encore difficile de tenir aujourd’hui une manifestation?»
A travers «Passion de liberté», Abdoulaye Bathily dit vouloir aussi «apporter (sa) contribution à la réflexion sur les problèmes du pays et celui de l’Afrique dans le monde d’aujourd’hui, tel qu’il est». Cela, à travers son itinéraire d’homme public, les brimades à l’école coranique, l’élémentaire, au Prytanée militaire, à l’université avant sa conscription de force dans l’armée.
«Mais je n’ai jamais accepté tout cela comme une fatalité. Il nous faut alors réfléchir sur nos actions en s’interrogeant qu’est-ce que nous avons fait de bien ? Quels ont été nos manquements et ce que les jeunes générations peuvent tirer de cette expérience douloureuse que nous avons vécue ?», a souligné l’ancien ministre avant de prodiguer des conseils à la génération actuelle.
«L’homme doit toujours essayer de se surpasser. Ma ‘Passion de liberté’, c’est le refus de la soumission, elle est aussi le refus de l’injustice. Ma ‘Passion de liberté’, c’est le combat pour la liberté des autres, mais aussi l’amour de sa patrie et du continent africain; passion de lutter pour la liberté de manière collective de ce continent, meurtri et soumis que nous devons avoir comme devoir de libérer», a fait savoir l’ancien pensionnaire de l’Université de Birmingham.
Et de poursuivre : «Cette ‘Passion de liberté’ est aussi, une invitation à la jeune génération à faire aussi son devoir comme le disait Frantz Fanon : ‘chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’assumer ou la trahir’. Les jeunes d’aujourd’hui font leur devoir dans des conditions différentes de celle des jeunes du Sénégal post-indépendant, une période épique où la liberté de se réunir n’existait pas». Aujourd’hui, «il y a l’avantage des radios, des réseaux sociaux. A l’époque tout cela n’existait pas, la liberté de se réunir n’existait pas», dit-il, en faisant référence à une «période épique» où il ont dû donner d’eux-mêmes face à un régime qui avait et la radio nationale et Le Soleil, seul quotidien de l’époque. «J’ai voulu rendre hommage à la jeunesse d’avant pour les sacrifices consentis pour qu’on en arrive là» avec l’acquisition de nouveaux droits dans des conditions difficiles, risquées, ayant conduit à des élections libres, démocratiques et transparentes.
«Il y a eu dégradation des mœurs politiques dans notre pays, l’ébranlement de la fibre morale des citoyens…»
Mais, pour ce héros de l’avènement de la première alternance des années 2000, la lutte ne s’arrête pas à l’alternance politique. «Au-delà de l’alternance politique qui en est une étape, il faut aussi l’alternative. C’est-à-dire la transformation qualitative de la société», a indiqué l’ancien pensionnaire du Prytanée militaire de Saint-Louis. Avant de regretter, cependant, la restriction des libertés publiques dans le pays. «Et nous n’y sommes pas encore. Comme un travail de Sisyphe, les harcèlements se sont succédés. La répétition des erreurs et des fautes. J’ai montré jusqu’aux évènements de mars 2021, comment pour nous, qui venons de si loin, qu’il soit encore difficile de tenir aujourd’hui une réunion ou une manifestation ?», a déploré l’ancien leader des « jallarbistes ».
«La loi 78-02 qui règlemente les manifestations, c’est à partir de la lutte du Syndicat unique et démocratique des enseignants (SUDES) créé en 1976, qu’il y a eu un semblant de droit». Et malgré cela, explique-t-il, toute demande de manifestation, qu’elle soit syndicale ou autre, était restreinte par les gouverneurs et autres autorités administratives de l’époque, au motif de «pas suffisamment de forces pour encadrer la manifestation», «à cause de la situation du pays», «menaces réelles de troubles à l’ordre public» ou alors «à la suite de surexcitation des esprits». Mais, «on a suffisamment de forces pour la réprimer», déplore l’ancien Secrétaire général de la LD/MPT qui dit encore garder un pile d’exemplaires d’arrêtés de ce genre.
«Notre ‘Passion de liberté’, c’est aussi une démocratie apaisée dans notre pays, pour que les acteurs politiques, les acteurs sociaux, se considèrent comme des partenaires ayant les mêmes droits et les mêmes avantages. Que l’on soit dans l’opposition ou dans le pouvoir. Je n’ai jamais considéré que, étant dans un gouvernement, je devais me taire, lorsque je voyais l’injustice ou lorsque je constatais que les droits de quelqu’un d’autre, qu’il soit avec moi ou pas, étaient piétinés. Rare était un ministre qu’on disait millionnaire ou qui avait deux ou trois maisons. Ça n’existait pas. On pouvait compter du bout des doigts», a asséné l’ancien représentant du Secrétaire général des Nations Unies dans la région des Grands lacs.
«C’est cette passion de liberté je vois chez les jeunes aujourd’hui et je les encourage à ça» «Il y a eu dégradation des mœurs politiques dans notre pays, l’ébranlement de la fibre morale des citoyens, parce les dirigeants ne donnent pas l’exemple. Pour qu’une société avance, il faut accepter la critique et accepter aussi de se remettre en cause. C’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui», a dit Abdoulaye Bathily qui admet qu’«on ne peut pas faire son temps et le temps des autres. Mais en tant que militant, je ne suis pas pessimiste dans ma perspective historique dans l’évolution des sociétés. Une société se pose toujours des questions et elle en a la solution. Il n’y a que les naïfs ou les ignorants qui pensent que c’est leur tour, ils sont là et qu’ils peuvent s’imposer. Il y a des dynamiques sociales qui s’imposent toujours aux individus avec leur ambition». Il se veut catégorique : «Le Sénégal se transformera. Cette jeunesse que je vois aujourd’hui, elle se battra avec les armes de son époque, avec les moyens de son époque qui ne sont pas les armes et les moyens de notre époque. ça, il faut qu’on ait l’humilité de le dire, nous ne sommes pas plus héroïques que cette jeunesse». Bathily voit «avec beaucoup d’optimisme l’avenir de ce continent» : «Parce que partout où je vais, ce bouillonnement, même jusque dans les excès, il faut l’accepter, parce que les excès sont aussi produits par ceux qui sont en face. La passion de la liberté habite chacun d’entre nous, c’est cette passion de liberté je vois chez les jeunes aujourd’hui et je les encourage à ça. Naturellement avec humilité, il faut améliorer les choses. Mais c’est par la lutte comme disait Sankara qu’on se libère. Ce n’est pas par la soumission qu’on se libère»,

« Sonko a des relations nébuleuses avec le MFDC, des groupes communistes et le grand banditisme »
L’Alliance pour le développement et l’émergence de Podor (ADEP) a organisé, avant-hier, un panel sur les potentialités économiques dudit département, en hommage à feu Abdoulaye Elimane Dia Kaladio. Occasion saisie par Cheikh Oumar Anne, parrain de l’événement, pour tirer à boulets rouges sur les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), notamment Ousmane Sonko.
« Ousmane Sonko et ses alliés sont trop petits pour tenter de déstabiliser le Sénégal. J’avais dit à Ousmane Sonko qu’il n’avait pas l’entrée en 6e en politique. Il ne sait même pas ce que signifie le concept Yewwi Askan Wi. C’est un mot d’ordre communiste porté par un groupe communiste. Yewwi Askan Wi signifie mouvement populaire. Tous les maoïstes le savent », a asséné le maire de Ndioum.
Avant de renchérir : « Je connais bien ceux qui lui donné ce concept. Ce sont des retraités politiques qui n’ont jamais réussi quelque chose de bien. Le Sénégal a dépassé les guérillas. Le Sénégal n’est pas en guerre. Ils ont mordu la poussière. Ils vont encore mordre la poussière aux élections législatives. Que ces gens qui veulent brûler le Sénégal sachent qu’ils resteront minoritaires ».
Poursuivant sa violente diatribe contre le leader de PASTEF, Cheikh Oumar Anne de marteler que « Sonko a des relations nébuleuses avec le MFDC, des groupes communistes et le grand banditisme ».
Auparavant, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a fait la leçon aux chefs de file de Yewwi Askan Wi.
« Un leadership, ça se construit. Ce n’est pas sur la base d’un plan de carrière que ça se construit. Le leadership se construit autour d’un militantisme. Il faut s’engager pour une cause, mais pas s’engager en disant qu’on veut devenir président de la République. On s’engage pour une cause et on se bat pour une cause. Quand le Président Macky Sall et les gens de sa génération s’engageaient en politique, ils étaient au lycée. Ils avaient opté d’être dans l’opposition. Et quand on s’engageait à cette époque-là, c’était pour donner sa vie pour l’émancipation du peuple sénégalais », a indiqué Cheikh Oumar Anne.
Et de souligner par la suite : « Ce n’était pas sur la base d’un plan de carrière que l’on s’engageait. Des gens ont fait l’Ecole nationale d’administration, ont commencé à travailler, mais se sont rendus compte qu’ils n’avaient pas le potentiel pour être des patrons dans l’administration. Ils se sont dit qu’il faut qu’ils sortent. Je parle de ces gens-là qui veulent aujourd’hui empêcher le Sénégal de fonctionner normalement. Ces gens-là ne sont pas des militants. Ils ont tenté par le syndicalisme, ils ont fait des alliances avec des forces occultes qui, aujourd’hui, les soutiennent. Quand ils parlent aux Sénégalais, c’est comme s’ils étaient détenteurs de valeurs ».
Selon M. Anne, « quand ils parlent au président de la République, en politique, ils doivent s’agenouiller devant lui. Parce qu’en termes de valeurs, le Président n’est pas leur égal ». « Nous nous sommes battus pour la liberté de manifester. Nous n’avons jamais envoyé des jeunes se battre, pour que, s’ils meurent, on dise qu’ils sont des martyrs. Ce sont des gens qui misent tout sur le mensonge. Ousmane Sonko a dit que son fils devait aller à l’école, au moment où beaucoup de Sénégalais avaient retenu leurs enfants à la maison, parce qu’il avait appelé à l’insurrection. Son fils n’était pas parti à son école, parce que l’établissement était fermé pour cause d’insécurité. Au même moment, il demande aux fils d’autres sénégalais de sortir pour se battre », a-t-il également indiqué.
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Mort calciné à Colobane…
FRAPP appelle à la résistance
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