
« Sonko a des relations nébuleuses avec le MFDC, des groupes communistes et le grand banditisme »
L’Alliance pour le développement et l’émergence de Podor (ADEP) a organisé, avant-hier, un panel sur les potentialités économiques dudit département, en hommage à feu Abdoulaye Elimane Dia Kaladio. Occasion saisie par Cheikh Oumar Anne, parrain de l’événement, pour tirer à boulets rouges sur les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), notamment Ousmane Sonko.
« Ousmane Sonko et ses alliés sont trop petits pour tenter de déstabiliser le Sénégal. J’avais dit à Ousmane Sonko qu’il n’avait pas l’entrée en 6e en politique. Il ne sait même pas ce que signifie le concept Yewwi Askan Wi. C’est un mot d’ordre communiste porté par un groupe communiste. Yewwi Askan Wi signifie mouvement populaire. Tous les maoïstes le savent », a asséné le maire de Ndioum.
Avant de renchérir : « Je connais bien ceux qui lui donné ce concept. Ce sont des retraités politiques qui n’ont jamais réussi quelque chose de bien. Le Sénégal a dépassé les guérillas. Le Sénégal n’est pas en guerre. Ils ont mordu la poussière. Ils vont encore mordre la poussière aux élections législatives. Que ces gens qui veulent brûler le Sénégal sachent qu’ils resteront minoritaires ».
Poursuivant sa violente diatribe contre le leader de PASTEF, Cheikh Oumar Anne de marteler que « Sonko a des relations nébuleuses avec le MFDC, des groupes communistes et le grand banditisme ».
Auparavant, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a fait la leçon aux chefs de file de Yewwi Askan Wi.
« Un leadership, ça se construit. Ce n’est pas sur la base d’un plan de carrière que ça se construit. Le leadership se construit autour d’un militantisme. Il faut s’engager pour une cause, mais pas s’engager en disant qu’on veut devenir président de la République. On s’engage pour une cause et on se bat pour une cause. Quand le Président Macky Sall et les gens de sa génération s’engageaient en politique, ils étaient au lycée. Ils avaient opté d’être dans l’opposition. Et quand on s’engageait à cette époque-là, c’était pour donner sa vie pour l’émancipation du peuple sénégalais », a indiqué Cheikh Oumar Anne.
Et de souligner par la suite : « Ce n’était pas sur la base d’un plan de carrière que l’on s’engageait. Des gens ont fait l’Ecole nationale d’administration, ont commencé à travailler, mais se sont rendus compte qu’ils n’avaient pas le potentiel pour être des patrons dans l’administration. Ils se sont dit qu’il faut qu’ils sortent. Je parle de ces gens-là qui veulent aujourd’hui empêcher le Sénégal de fonctionner normalement. Ces gens-là ne sont pas des militants. Ils ont tenté par le syndicalisme, ils ont fait des alliances avec des forces occultes qui, aujourd’hui, les soutiennent. Quand ils parlent aux Sénégalais, c’est comme s’ils étaient détenteurs de valeurs ».
Selon M. Anne, « quand ils parlent au président de la République, en politique, ils doivent s’agenouiller devant lui. Parce qu’en termes de valeurs, le Président n’est pas leur égal ». « Nous nous sommes battus pour la liberté de manifester. Nous n’avons jamais envoyé des jeunes se battre, pour que, s’ils meurent, on dise qu’ils sont des martyrs. Ce sont des gens qui misent tout sur le mensonge. Ousmane Sonko a dit que son fils devait aller à l’école, au moment où beaucoup de Sénégalais avaient retenu leurs enfants à la maison, parce qu’il avait appelé à l’insurrection. Son fils n’était pas parti à son école, parce que l’établissement était fermé pour cause d’insécurité. Au même moment, il demande aux fils d’autres sénégalais de sortir pour se battre », a-t-il également indiqué.