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Les fournisseurs de l’Hôpital Aristide le Dantec ont tapé sur la table pour entrer dans leurs fonds dans les plus brefs délais. En conférence de presse hier, le président du collectif des fournisseurs de l’hôpital Aristide Le Dantec, a sollicité l’implication du ministère des Finances et celui en charge de la Santé et de l’Action sociale pour le paiement de leur dû qui se chiffre à plus de 3 milliards de francs Cfa. Leur «objectif, c’est d’alerter l’opinion publique nationale et nos autorités également, sur la situation que vivent les fournisseurs et structures de l’Hôpital Aristide Le Dantec», a déclaré, Amadou Kane, le président dudit collectif.
Une sortie initiée par lesdits opérateurs près de 5 mois après la fermeture, le 15 août dernier, de ladite structure de santé publique. «Malheureusement, il a été fermé sans aucune notification envoyée aux fournisseurs. Quand l’hôpital a fermé, ses portes, on a vu que le matériel que nous lui avions livré, a été redéployé dans d’autres structures. Le personnel continue toujours à recevoir son salaire. Les malades qui fréquentaient Le Dantec ont été affectés dans d’autres structures sanitaires. Mais, les fournisseurs sont les oubliés. Ils sont littéralement ignorés. Personne ne parle d’eux, de la dette hospitalière de l’Hôpital Le Dantec», s’indigne le président dudit Collectif.
Concernant le montant de ce que leur doit l’hôpital, le président le chiffre à plusieurs milliards de nos francs. «A vrai dire, il serait difficile de donner un chiffre exact, mais tout de même, il faut reconnaître que la dette dépasse les 3 milliards. On ne peut pas la chiffrer parce qu’il y a toujours des factures de fournisseurs qui sont toujours dans le circuit, qui ne sont pas arrivés au bureau de l’agent comptable de l’hôpital», a signalé le président du collectif des fournisseurs de l’Hôpital A. Le Dantec.
Celui-ci invite, d’ailleurs, l’Etat à être conséquent. «Un hôpital de haut niveau est en train d’être construit, alors que derrière, il y a des structures qui approvisionnaient cet hôpital qui ne sont pas entrées dans leurs fonds. Il faut donc régler le passif de cet hôpital». Son appel lancé à l’endroit des autorités en charge de la santé et de l’Action sociale, Amadou Kane, le président qui dit compter dans leurs rangs, quelque 35 fournisseurs, dit nourrir l’espoir que leur appel sera entendu par qui de droit.
«On n’est pas réticent par rapport à un plan d’action. On s’est dit que ce point de presse allait être le déclenchement de la régularisation de nos dettes. On en est arrivé là, parce que nos interlocuteurs ne pouvaient pas régler le problème», a-t-il déclaré.
Pour rentrer dans leurs fonds, A. Kane qui dit avoir remué ciel et terre, est revenu sur les démarches déjà effectuées. «On a rencontré le directeur de l’hôpital , l’ACP (Agent comptable particulier), à la suite de cela on a tiré la conclusion que le directeur ne peut rien faire pour nous. La situation le dépasse. On a adressé des lettres de correspondance au ministre de la Santé et de l’Action sociale via la directrice des Établissements de santé publique, mais sans suite».

#Khary_Diéne

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