Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’GABEGIE, MAL GOUVERNANCE ET DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS U soL प san Sonko vilipende Macky Sall auprès des partenaires ลน'4 uan saln développement Le président de Pastef accuse les partenaires du développement de faire «aucun effort pour avoir le contact minimum avec cette opposition qui fini d'avoir la confiance du Sénégal et des Sénégalais»’

Ousmane Sonko s’est adressé, publiquement, aux partenaires au développement, à la communauté internationale et aux bailleurs de fonds, suite au rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des Fonds de la force Covid-19. Il a qualifié le Président de la République d’être le promoteur des pratiques malsaines qui ont permis de détourner des milliards de francs.
«Je veux dire aux partenaires au développement que le Président de la République du Sénégal, vient vers eux, pour dépeindre l’opposition sénégalaise sous les habits et le visage d’une opposition d’abord irresponsable, violente ; une opposition qui abriterait des terroristes, une opposition qui serait contre les intérêts étrangers.(…). C’est ce tableau qui est présenté à la chancellerie et aux différentes institutions», a déclaré M. Sonko, ce mercredi 28 décembre 2022.
C’était au cours d’une rencontre au cours de laquelle il a déploré la démarche desdits partenaires qui, à ses yeux, «ne font aucun effort pour avoir le contact minimum avec cette opposition qui a fini d’avoir la confiance du Sénégal et des Sénégalais. Puisque, cette opposition représente quasiment 54% de l’électorat, si on se fie aux dernières élections».
A cette communauté internationale, il a voulu faire savoir que «ce Président de la République qui tend à leur faire croire qu’il est la seule garantie d’un Sénégal stable, d’un Sénégal qui peut coopérer correctement avec eux, qui peut garantir leurs intérêts, d’un Sénégal démocratique, eh bien ce Président de la République est ce garant de la gabegie, de la mal gouvernance, du détournement de deniers publics et, particulièrement dans des moments extrêmement graves, des moments de crise sanitaire, des moments où énormément de Sénégalais ont perdu la vie». Il ajoute aussi que c’est «ce président de la République qui est le promoteur, mais également le protecteur de pratiques malsaines qui ont permis à certains de ses collaborateurs, ministres particulièrement et principalement, de détourner des milliards de francs auxquels ils ont contribué».

«Les partenaires ne font aucun effort pour avoir le contact minimum avec cette opposition qui …»

Mieux encore, leur a-t-il dit : «vous avez contribué, vous partenaires au développement, institutions internationales, bailleurs de fonds, partenaires bilatéraux, partenaires multilatéraux. 84% de ces fonds sont issus de vos financements. Ces 84% de ces fonds traduisent l’effort du peuple sénégalais, un peuple frappé de plein fouet par la pauvreté, le chômage, l’incurie dans tous les secteurs. Et ce peuple-là, malgré tout, se serre la ceinture pour donner caution à ce gouvernement, lui permet d’emprunter en son nom, mais également contribuer fiscalement pour que ce gouvernement puisse avoir les moyens de sa politique», accuse Ousmane Sonko.
Selon lui, «le dernier rapport sur le département du Sénégal a souligné que des Institutions, des instances, des organes ont été mis en place pour contrôler la gouvernance publique. Mais, que souvent, les rapports ne sont pas suivis d’effets». Pour étayer ses propos, il a évoqué, en guise de rappel, que la présidente sortante de l’OFNAC avait fait état «de plus de 40 dossiers sur la table du procureur. 40 dossiers de détournements de deniers publics, des dizaines voire des centaines de milliards. Et c’est cet homme-là qui vient se présenter devant vous comme étant un messie. Il veut vous faire croire qu’il est le seul à vous garantir une collaboration», a signalé Ousmane Sonko comme pour vilipender Macky Sall.
«Le peuple sénégalais est un grand peuple, un peuple mature, un peuple digne et fier et un peuple très attaché à sa démocratie. Et ce peuple tient au respect des règles parmi lesquelles la plus fondamentale, c’est sa Constitution. Ce peuple tient à la démocratie comme tous les peuples. Ce peuple tient à ce que les transitions se fassent de la manière la plus apaisée, la plus démocratique. Et qu’il fait seul, le dernier choix à celle où à celui qu’il veut confier le destin de son pays», a-t-il dit.
Restant toujours sur la même lancée, il ajoute : «C’est ce Président de la République qui instrumentalise la justice pour s’attaquer, tous les jours, à l’opposition, à la Société civile, à la presse, à tous les symboles d’une démocratie vigoureuse et à tous les symboles de la vitalité démocratique, de l’aspiration démocratique d’un pays».

«C’est cet homme-là qui vient se présenter devant vous comme étant un Messie, il veut vous faire croire»

L’histoire qui vaut aux deux députés, Massata Samb et Mamadou Niang, leurs déboires judiciaires, n’a pas été laissée en rade. La conférence des leaders de la Coalition Yewwi askan wi dit être déterminée à initier une contre-expertise médicale. «Nous vous annonçons, dores et déjà, que nous allons demander une contre-expertise de ce certificat d’hospitalisation, parce que d’aucuns disent que cette bonne dame n’est pas du tout enceinte. Ils ne devront pas être condamnés sur du faux, sur des mensonges. Et ce régime nous a habitués aux faux et aux mensonges», a dit le Dr Cheikh Tidiane Youm.
Ce dernier regrette le sort des deux parlementaires inculpés dans cette affaire et en pleine session, pour coups et blessures volontaires. «Les deux camarades ont été victimes de l’incurie, par un soi-disant président de l’Assemblée nationale qui a tout fait sauf dire la vérité. A cause de l’incompétence et l’incurie de cet épouvantail, aujourd’hui, nos deux camarades sont encore en prison. S’il était considéré comme président de l’Assemblée nationale, s’il avait fait respecter le Règlement intérieur de cette Assemblée, on n’en serait pas là aujourd’hui. Donc, nous leur disons simplement de tenir bon. Le combat ne fait que commencer. Mais, nous les attendons de pied ferme», a-t-il prévenu.

#Oumar_Corréa

Les fournisseurs de l’Hôpital Aristide le Dantec ont tapé sur la table pour entrer dans leurs fonds dans les plus brefs délais. En conférence de presse hier, le président du collectif des fournisseurs de l’hôpital Aristide Le Dantec, a sollicité l’implication du ministère des Finances et celui en charge de la Santé et de l’Action sociale pour le paiement de leur dû qui se chiffre à plus de 3 milliards de francs Cfa. Leur «objectif, c’est d’alerter l’opinion publique nationale et nos autorités également, sur la situation que vivent les fournisseurs et structures de l’Hôpital Aristide Le Dantec», a déclaré, Amadou Kane, le président dudit collectif.
Une sortie initiée par lesdits opérateurs près de 5 mois après la fermeture, le 15 août dernier, de ladite structure de santé publique. «Malheureusement, il a été fermé sans aucune notification envoyée aux fournisseurs. Quand l’hôpital a fermé, ses portes, on a vu que le matériel que nous lui avions livré, a été redéployé dans d’autres structures. Le personnel continue toujours à recevoir son salaire. Les malades qui fréquentaient Le Dantec ont été affectés dans d’autres structures sanitaires. Mais, les fournisseurs sont les oubliés. Ils sont littéralement ignorés. Personne ne parle d’eux, de la dette hospitalière de l’Hôpital Le Dantec», s’indigne le président dudit Collectif.
Concernant le montant de ce que leur doit l’hôpital, le président le chiffre à plusieurs milliards de nos francs. «A vrai dire, il serait difficile de donner un chiffre exact, mais tout de même, il faut reconnaître que la dette dépasse les 3 milliards. On ne peut pas la chiffrer parce qu’il y a toujours des factures de fournisseurs qui sont toujours dans le circuit, qui ne sont pas arrivés au bureau de l’agent comptable de l’hôpital», a signalé le président du collectif des fournisseurs de l’Hôpital A. Le Dantec.
Celui-ci invite, d’ailleurs, l’Etat à être conséquent. «Un hôpital de haut niveau est en train d’être construit, alors que derrière, il y a des structures qui approvisionnaient cet hôpital qui ne sont pas entrées dans leurs fonds. Il faut donc régler le passif de cet hôpital». Son appel lancé à l’endroit des autorités en charge de la santé et de l’Action sociale, Amadou Kane, le président qui dit compter dans leurs rangs, quelque 35 fournisseurs, dit nourrir l’espoir que leur appel sera entendu par qui de droit.
«On n’est pas réticent par rapport à un plan d’action. On s’est dit que ce point de presse allait être le déclenchement de la régularisation de nos dettes. On en est arrivé là, parce que nos interlocuteurs ne pouvaient pas régler le problème», a-t-il déclaré.
Pour rentrer dans leurs fonds, A. Kane qui dit avoir remué ciel et terre, est revenu sur les démarches déjà effectuées. «On a rencontré le directeur de l’hôpital , l’ACP (Agent comptable particulier), à la suite de cela on a tiré la conclusion que le directeur ne peut rien faire pour nous. La situation le dépasse. On a adressé des lettres de correspondance au ministre de la Santé et de l’Action sociale via la directrice des Établissements de santé publique, mais sans suite».

#Khary_Diéne