La «Vieille Dame» retrouve le trône, 19 ans après

Le premier trophée de la saison de basket a été remporté par la JA vainqueur de la Douane, en finale de la Coupe Saint-Michel, samedi dernier. Un sacre de la «Vieille Dame», 19 ans après la dernière consécration.

«Je veux gagner ma première coupe en D1». Tel est le défi que s’est lancé Mohamed Sène au moment de rencontrer l’AS Douanes en finale de la 47e édition de la Coupe Saint-Louis. Et ce défi, l’entraineur de la Jeanne d’Arc (JA) l’a bien relevé, hier, au stadium Marius Ndiaye, où son équipe a gagné par 65 à 63.

Avec cette victoire, la JA retrouve le trophée de la Coupe Saint-Michel, 19 ans après son dernier sacre. Avec, justement, l’entraineur Mohamed Sène comme capitaine d’équipe.

Dans cette rencontre qui a polarisé beaucoup de spectateurs, les Douaniers ont été battu sur leur point fort. A savoir, le jeu extérieur. En effet, la «Vieille Dame» avait une très grande réussite avec 10 paniers à 3 points sur 35 essais. Tandis que 26 tentatives, les Gabelous n’ont concrétisé que 5 tirs primés.

Ce qui a, sans nul doute, permis de contrôler tous les quarts temps (19-14, 31-26, 48-45, 65-63). Cela, malgré le géant Bara Ndiaye (22 points, meilleur marqueur). Les «Bleu-Blanc» ont aussi su compter sur le MVP de la finale, le capitaine Momath Seck (14 points). Désigné comme joueur «fair-play», le capitaine de la Douane, Alkaly Ndour, n’a pas pu, lui aussi, empêcher à la JA de succéder à l’US Ouakam.

«On s’est battu durement pour être champion. Et on est très heureux de gagner. Vous avez vu que tout ce beau monde en bleu est venu pour nous. On ne pouvait perdre, on leur doit ça. On va fêter toute la nuit et demain, on va retourner au travail. Parce que mercredi, on a un match», jubile le coach des «Bleu-Blanc».

Et d’expliquer que «la différence s’est faite sur l’envie. On a vu deux bonnes équipes. On n’a pas amené la Douane, ils n’ont pas pu nous amener. Nos joueurs ont été costauds».

«J’encourage la Douane, une grande équipe avec un grand technicien. Nous on voulait vraiment gagner cette coupe. On ne pense pas encore au championnat. On a gagné aujourd’hui. On est satisfait et on rend grâce à Dieu», conclut-il.

2 Douaniers dans le 5 majeur du tournoi

Réagissant à cette défaite, Mamadou Guèye «Pabi» rappelle qu’«une finale, c’est un vainqueur et un vaincu». «Il va falloir oublier ça et se focaliser sur les autres objectifs. On va s’améliorer. Avec cette équipe, on a commencé le projet, depuis le début de la saison. Ce n’était pas évident d’arriver à ce stade de la compétition. Je dis bravo à mes joueurs, je les encourage tout en continuant à travailler», poursuit «Pabi».

Conscient qu’«il reste encore des choses à faire», le Gabelou reconnait la joue très fair-play : «La JA a très bien joué depuis la première minute de jeu. Je suis, certes, déçu, mais je suis content pour coach Momo et la JA pour le travail qu’ils sont en train de faire».

«On fait l’effort de revenir au score. Mais à chaque fois, ils se précipitaient et tombaient, parfois, avec des fautes non sifflées. Et je ne vais pas m’attarder sur l’arbitre», fait-il constater avec désolation.

A noter que dans les innovations qu’elle a bien voulu apporter dans l’organisation de ses compétitions, la Ligue de Dakar de basket-ball (LDBB) a élu un 5 majeur de la Coupe Saint-Michel, des préliminaires jusqu’en finale. Dans ce 5 majeurs, figurent deux joueurs de la Douane : Mamadou Faye (meneur) et Bara Ndiaye (ailier fort).

Les autres joueurs de cette équipe-type sont l’arrière de l’US Ouakam, Mamadou D. Guèye, l’ailier de la JA, Aliou Ass Seck, et l’imposant pivot du DUC, Adama Diakhité.

Signalons que feu Abdoulaye Sèye «Moreau» et le DTN du basket, Moustapha Gaye.

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Pour alerter et sensibiliser les étudiants sur ce danger-là

Les deux photographes qui pilotent «Nataal Mag», Abdou Cissé et Cheikh Tidiane Ndiaye, photographes respectivement aux journaux Le Quotidien et Les Echos, se sont retrouvés à l’UCAD, plus précisément au niveau du département de biologie végétale, pour partager une exposition photo sur «les sources de pollution» de la baie de Hann pour collaborer avec la communauté universitaire et la conscientiser sur le danger qui guette cette partie du pays. C’était samedi à l’occasion des journées d’intégration qui y étaient organisées.

A l’occasion, les deux photographes sollicitent l’appui d’autres structures pour permettre à ce que cette exposition soit présentée partout dans le Sénégal. «Nous avons eu l’accompagnement de Osiwa pour produire ces tableaux qui, aujourd’hui, sont des outils pédagogiques qui permet de sensibiliser l’ensemble des Sénégalais, l’ensemble des riverains de toutes les côtes du Sénégal» indique Cheikh Tidiane Ndiaye qui ajoute : «avec l’appui d’Osiwa, on a pu faire une exposition au Parc géologique de Hann en décembre dernier. Mais nous voulons que d’autres structures nous accompagnent pour pouvoir exposer partout au Sénégal pour mieux alerter et sensibiliser la population».

Selon Mbacké Seck, sentinelle de la baie de Hann c’est «extrêmement important au niveau pédagogique, pour que ces étudiants qui constituent le futur du Sénégal puissent voir ce niveau de pollution. Ce qu’est devenu Baie de Hann». Mbacké Seck souligne que «la dépollution de la Baie de Hann va impacter sur la partie sud de Dakar, du port jusqu’à Rufisque. Nous avons constaté l’élargissement du projet. L’argent a triplé de 33 milliards à 97 milliards. Le nombre de commune est passé de 5 à 19 communes.  Donc c’est important que ce projet de dépollution que l’Etat du Sénégal le réussisse parce que les populations ont besoin d’un cadre de vie dépollué, d’un assainissement à la hauteur, d’un cadre de vie qui ne rend plus malade, mais qu’on est heureux d’habiter».

La sentinelle de la baie invite le gouvernement et les bailleurs de fonds à s’occuper davantage de ce projet : «C’est l’un des plus grands programmes d’assainissement du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest. Ce projet est complexe parce qu’il y a une partie qui traverse deux départements et presque 19 communes. Nous avons aussi toute une zone industrielle et des villages de pécheurs qu’il faut tenir en compte. Mais il y a une partie du projet qui sera en mer avec l’émissaire en mer de 3 km. C’est un projet avec beaucoup de segments, mais très complexe. Il faut aller surement et lentement».

La réaction des étudiants après avoir vu ces photos qui illustrent le niveau de dégradation de la baie de Hann est unanime.  Sidy Tine étudiant en science et technologie des semences dans le département de biologie végétale confie qu’il ne savait pas que cette catastrophe existait au Sénégal. «Lorsque j’ai vu ces photos, je ne réalisais pas que c’était réelle». Il remercie «Nataal Mag» de les avoir conscientisés sur ce phénomène. Cependant il rassure qu’il va sensibiliser les gens en commençant par lui-même : «Je ne vais plus jeter des matières organiques dans la nature. Et j’invite la population à prendre soin de la biodiversité».